Pomone M. Carlin
Nombre de messages : 164 Age : 30 Avatar : kristichou. (l) Crédit(s) : © woody peper & black burning heart. Pseudo : Anà. Date d'inscription : 15/02/2009
FUCKING`life. Fraternité: ηνψ ─ the best. Etude: philosophie. (a) RelationShips`:
| Sujet: Re: pomone •• finish. 100% Dim 15 Fév - 20:19 | |
| ____les obstacles contituent votre parcours ―
1988 – jour de pluie. Née le quatorze Février, pour Pomone, du moins même pour ses parents, ce devaient être le jour le plus difficile et le plus détestable de toute leur vie. Qui aurait imaginé qu’à seulement quinze ans, cette jeune fille allait accoucher, juste sur cette table d’hôpital, sous les yeux de ses parents furieux. Elle l’avait décidé, sa future fille se ferait adopter. Elle avait préféré ne pas avoir à s’occuper d’elle, plutôt que de la considérer comme un fardeau. Du moins, c’est ce qu’elle essayait de se dire. Victoire, simple, jeune, belle, populaire, enceinte. Cette jeune-fille n’ayant même pas encore appris à mettre autre chose qu’une culotte allait accoucher. Maintenant, dans la minute qui suivait. Après que cette terreur fut enfin passée, elle dût offrir aux parents adoptifs de sa très chère fille, l’immense plaisir de se débarrasser de son fardeau. Des pleurs, des dialogues et des expressions partagés avec la nouvelle famille du nouveau-né. Il devait être vers les deux heures du matin, nous voilà le jour de la saint Valentin. Stupide fête, stupide mais stupide. Pomone. C’était le prénom que la famille adoptive avait choisi. Le pourquoi du comment de ce prénom, on s’en fiche. Du moins, jusqu’à présent. Victoire avait disparue, Pomone avait été embarquée par ses nouveaux parents. Les cheveux lisses, bruns foncés presque roux sur le crâne du bébé. Quelle déception pour une fille de seulement quinze ans. Alors qu’au contraire, pour les parents adoptifs, c’était quelque chose de magnifique. Ils l’aimaient comme leur propre fille. Plus, même. 1990 – deux ans. « Le plus beau bébé de Toronto les amis, le plus beau ! Le voici, le voilà ! Sous vos yeux. Il s’agit de ‘Pomone Carlin’. » Puis des tonnerres d’applaudissement fut encombrés par la salle. Les parents adoptifs de Pomone venait de l’inscrire à un concours des plus stupides qu’il n’existait au Canada. Toronto. La ville natale de notre bébé. Après avoir été adoptée, elle devait subir le froid de cette ville plutôt fade et encombrante du nord de la planète. La planète entière était au courant de ce festin que tout le monde voulait savourer ; celui de voir le plus beau bébé de Toronto. Pourquoi ? Parce que c’était un concours unique dans le monde, dans une ville stupide et simple, et que le monde dans ses années-là ne savait pas où il allait. 1995 – sept ans. Pomone avait déjà cette habitude, comme presque tous les enfants, de se promener avec ses nouveaux amis. Surtout une fille, rien qu’une seule. Sa meilleure amie, du moins, elle le croyait. Du moins, c’est ce qu’elle prétendait. Sa meilleure amie, vous entendez. Son nom était court, peu commun, juste un prénom parmi tant d’autres qui n’avait sans doute, aucune explication. Il s’agissait de ‘Molly’. La poisse. Les deux se roulaient dans la neige depuis leur jour âge. Elle passait leur journée à faire des bonhommes de neige, à luger, à se lancer des boules. Des petits jeux comme ça, dans le jardin de la haute et énorme maison qui comportait environs cinq chambres, deux salons, une énorme salle à manger, trois salles de bains, un espace détente en haut, des mures en pastelles pour la chambre de Pomone, et encore, vous n’en croirez pas vos yeux, un bureau pour le travail du père adoptif de Pomone, ainsi qu’une salle de jeux au sous-sol. Si ça, ce n’est pas s’être rué sur l’argent, qu’est-ce ? C’est vrai que les parents de Pomone étaient à la base des gens de très ‘haute gamme’ qui n’avaient pas froid aux yeux et qui nageait dans les sous. Autant en profiter. Mais cela n’est que le fruit du travail qu’on dût subir les parents de la petite brune. Elles jouaient, toutes les deux, dans la neige. Jusqu’au collège. Puis cela devenait plutôt ‘ringard’ pour Molly, alors que Pomone, elle, s’en fichait. 2000 – douze ans. Le collège. Ce petit bout d’école qui devait donner une éducation à notre chère P. Cette dernière continuait d’être amie avec Molly, une fille ennuyeuse mais quelque peu rigolote, sensible mais gentille qui devait vivre sa vie comme elle le sentait, en draguant les garçons, même à douze ans. Non, même plus, Molly avait treize ans, et la séduction était son domaine. Etonnant ? Non, car vu la façon dont Molly se considère, personne n’est étonné. Par contre, ce n’est pas le cas de Pomone, qui elle, est considérée comme ringard, dans l’ombre de Molly, elle fait sa vie, étant ridiculisé par la moitié de son collège, elle s’en fiche, marchant la tête haute, en souriant au peu d’amis qu’elle a, et en essayant de ne pas perdre de vu sa meilleure amie. 2004 – seize ans. « Maman, je vais être en retard, Emmett m’attend, dépêche-toi s’il te plaît ! » Elle perdait le contrôle. Emmett n’était que son petit ami. Elle qui a toujours voulu ‘amour pour toujours’, c’est ce qu’elle avait avec lui. Par contre, elle devait jongler entre lui et son meilleur ami, qui avait toujours besoin de notre très chère Pomone. Des problèmes avec des filles sans doute, comme d’habitude. Pomone descendit dans l’escalier, habillée d’un jeans, chaussée de Vans grises et noires, les cheveux attachés et longs, ainsi que juste une jaquette sur un t-shirt Adidas. La classe, sans en faire trop quoi. Emmett l’aimait comme elle était, et c’était l’essentiel. Son sac sur l’épaule droite, elle fit un baiser un à sa mère puis franchit le seuil de la porte de sa maison, Toronto n’avait pas changé. L’air était pure, et le printemps s’annonçait être génial cette année. Fermant la porte derrière elle, courant à toute jambe en souriant à son petit ami, elle lui déposa un baiser sur la bouche et monta dans la voiture, à la droite du conducteur. Départ, le lycée. Le lycée, comment était le lycée à cette âge-la. Comme maintenant, mais en mieux. Grand, moche, laid, immonde. 2004 – seize ans ; skins party. C’était à une soirée, après avoir ingurgité des millions de verres de Vodka, car Emmett venait de quitter Pomone, que tout le monde joua à ‘six minutes dans l’ascenseur’. Ah. Ce jeu était complètement débile, mais ça occupait. Il devait être à tout casser, trois heures du matin. Ils étaient dans ce groupe, juste six, voir sept. Pire qu’une Skins Party, mais entre eux seulement. Les fêtes en groupe, ça ne leur disait rien du tout. Il y avait Pomone, courageuse, Emmett, présent malgré le fait d’avoir quitté Pomone, Molly, mademoiselle ‘je-suis-populaire-et-t’y-peux-rien’, le petit ami de Molly, Jason, surnommé ‘Jay’, une anorexique en manque de dope, surnommée ‘Black’ ainsi qu’un ringard devenu populaire que tout le monde adore, nommé ‘Stew’, car personne ne connaît son vrai prénom. C’était au tour de Jason de tourner la bouteille complètement cassée, finie par Stew. Voilà, tourné. Tomber sur Pomone. Evidemment. « Je peux pas faire ça. Nous sommes meilleurs amis ! » Molly fixait Pomone qui essayait de se justifier et de trouver une excuse pour ne pas aller dans cette ascenseur. « Vous n’êtes pas obligés de le faire. A vous de voir. Six minutes chrono. » Dit Molly, d’un ton perturbateur. Go ! Les deux entrèrent dans l’ascenseur. Ils parlaient pendant quelques secondes, puis s’échangèrent un baiser, puis deux, pour trois, puis par finir, s’embrasser longuement. Les années lycées. Jay venait de tromper Molly sous ses yeux, juste sous ses yeux. Tant pis. Après cela, le secret fut bien gardé, jusqu’aux dix-huit ans de Stew, où la vérité finit par éclos. Molly&Pomone ? Ca n’existe plus. Chacun prit sa route en direction de l’université de leur choix. Pomone et Jay, ensemble, non. Plus jamais. Tant pis. 2009 – vingt ans. Après quelques années, puis après avoir décidé de s’en aller pour l’université de Miami. La littérature ainsi que la philosophie sont les matières principales de Pomone. S’étant rendu compte que c’est ce qui comptait le plus. Ses parents sont désormais tous les deux, seuls, dans cette grande maison vide de Toronto et ont encore quelques contacts avec Pomone, mais sans plus.
caractère -- pomone's stupidity.
La photographie. Les jeunes d’aujourd’hui se lancent tous dans la photographie, disant que c’est un moyen de se libérer. Tout le monde. Toute cette génération ne vie désormais que pour cela. C’est triste, car mise à part copier la passion de jeunes depuis des années, ils ne font qu’exploiter une passion parmi tant d’autres juste pour prétendre ‘avoir du style’. Exagérément, c’est stupide. Pomone, d’un prénom singulier. Une fille qui sait ce qu’elle veut. Une personne très optimiste. Quelque chose ou quelqu’un hantera à la fois son âme mais sa tête de jour en jour. Pomone est une fille n’ayant pas eu la chance de pouvoir avoir ses deux réels parents dès sa jeunesse, ayant dû faire des choix et devenir mâture à un âge bien trop tôt selon elle. Mais, cela lui a permis de pouvoir relever des défis sans avoir à s’occuper de ses parents adoptifs, de ses frères et sœurs ou encore d’un quelconque petit ami. Pomone est quelqu’un qui n’est pas du genre à jouer. Pour elle, c’est ‘amour pour toujours’ ou rien. Pour certains garçons, cela peut-être dur à avaler. Certains ont essayé de l’avoir avec leur jeu, puis d’autres ont été sincères. Où est la sincérité dans un monde comme le notre à présent ? Pomone, c’est l’affection incarnée. C’est quelqu’un qui sera toujours là pour ses amis, même ses vieux amis qu’elle a dû quitter après le lycée pour venir ici, dans cette université. Pomone a toujours dû se faire à l’idée d’entrer à quelque part, seule. Même si à présent, elle a pu remarquer l’un de ses vieux amis, pas vraiment vieux. Juste une âme parmi tant d’autres à consoler. Il s’agit, de son meilleur ami. Cette jolie brune a toujours eu peur de montrer sa vraie nature, ayant eu la qualité de foncer, elle n’a pas toujours pu montrer ce qu’elle valait vraiment, car les gens la rejetaient au lycée. Malgré le fait qu’elle avait des amis, pas des tonnes, mais elle en avait, elle a toujours eu du mal à devoir jouer un rôle particulier pour plaire. Il ne suffisait que d’un après-midi avec les ‘populaires’ de son lycée pour être aimée par tout le monde. Bande d’hypocrites. A voir dans son enfance, croyez-moi. Pomone n’est pas curieuse, du moins, très peu. Elle ne se mêle pas de la vie des autres, elle ne se nourrit pas non plus des secrets bien gardés des inconnus de cette université. Si quelqu’un veut lui parler, que cette personne vienne. Point barre. Puis, nous avons toujours cette étiquette qui lui a collé à la peau, ce qu’elle a toujours détester. Les critiques. Pomone n’est pas du genre à critiquer sans connaître. Elle n’est pas là, à se dire sans cesse « Beurk, cette fille pourrait faire un effort, elle est laide comme un pou. » Bien au contraire, elle s’en fiche. Elle préfère d’abord se regarder devant un miroir plutôt que de critiquer. D’un caractère très réservé, c’est quelqu’un de plutôt timide, du moins, qu’avec certaines personnes. Elle n’a pas l’habitude d’aller s’incruster dans une conversation juste pour parler à quelqu’un en particulier, ou encore, de venir arpenter les rues pour trouver quelqu’un, de suivre cette personne, etc. Elle s’en fiche. Si quelqu’un l’intéresse, elle ne s’acharne pas dessus. Elle reste calme, sensible, non puérile, juste mature. Comme à son habitude. La meilleure façon de pouvoir plaire à quelqu’un, de toute manière, c’est d’être soi-même, non ? Et c’est le défi que Pomone s’est lancée en apprenant avoir été recrutée dans cette université. Elle n’est pas là pour se faire connaître, juste pour intégrer un petit cercle, histoire d’avoir quelques amis sous la main. Pomone, c’est quand même quelqu’un de très fragile. A la moindre remarque, cela la blessera. Même si c’est quelqu’un de très mature, elle ne peut s’empêcher d’être blesser pour de futiles raisons. Par contre, elle n’est pas du tout du genre à se plaindre. Au contraire. Elle préfère écouter les autres, les conseiller, et les aider par-dessus le marché.
| |
|